samedi 22 janvier 2011

Tunisie : les blagues sur la "Révolution du jasmin"

"Ali Baba est parti mais pas les 40 voleurs!"


"Offre d'emploi N°140111: On cherche un nouveau président pour la Tunisie, Expérience: débutant accepté. Type de contrat: CDD. Qualités requises: orphelin, fils unique, stérile, et surtout chauve pour qu'il ne fréquente pas les salons de coiffures. (La famille de l'épouse du président déchu Leïla Trabelsi, une ancienne coiffeuse, a mis la Tunisie en coupe réglée).

"Hier je suis allé chez le coiffeur pour me faire Leïler (coiffer) les cheveux. J'ai voulu Trabelsier (voler) le coiffeur, mais il s'est Tunisié (défendu), alors je me suis Benalisé (enfui)".


"Après l'ivresse du changement, Tunis se réveille avec une gueule de bois nationale! La démocratie c'est comme l'alcool, ça se consomme avec modération... Mais en tant que peuple alcoolique, on a vite fait d'ingurgiter toute la bouteille cul sec. Résultat: Le pays sombre dans un coma démocratique".

réé une Banque de solidarité... il s'est enfui avec la banque mais il a laissé la solidarité" (Ben Ali avait fait de cette banque de micro-crédits pour les démunis un motif de fierté)


On avait un président tous les vingt-trois ans, maintenant on a un tous les jours" (du 14 au 16 janvier: Ben Ali, l'actuel Premier ministre de transition Mohamed Ghannouchi, puis l'ancien président du Parlement et actuel président par intérim Foued Mbazaâ)

"Avant, en Tunisie, on avait 10 millions de commentateur sportifs, maintenant on a dix millions de commentateurs politiques"


"Tant que nous sommes chauds, rendez-vous demain à Tripoli vers 09h00. On fait tomber Kadhafi vers 09H30, maximum 10h00, puis on rentre continuer notre révolution". (Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a regretté le départ de Ben Ali qu'il considère toujours comme le "président légal")


"En 1987 Ben Ali a fait un coup d'Etat contre Habib Bourguiba. En 2011, c'est (l'Avenue) Habib Bourguiba qui lui rend la monnaie (allusion à la manifestation du 14 janvier, avenue Habib Bourguiba à Tunis, qui a précipité le départ de Ben Ali)

"Urgent: En se réveillant ce matin, le roi d'Arabie saoudite a découvert qu'il lui manquait de l'argent" (L'ancien président Ben Ali a trouvé refuge en Arabie Saoudite)

"Ben Ali nous avait promis 300.000 emplois. Ils nous a offert 10 millions de postes... de gardien de quartier", (en allusion aux comités de vigilance formés par les Tunisiens pour défendre les quartiers des milices armées de Ben Ali)

Ben Ali appelle le président égyptien Hosni Moubarak depuis l'avion à bord duquel il fuit la Tunisie: "Allo Hosni, regarde ce qu'ils m'ont fait. Tu peux m'héberger cette nuit"? Moubarak répond: "Bien sûr que non. Tu es cinglé? Regarde dans quel pétrin tu nous a tous mis. Vas en Arabie Saoudite et dit-leur que je pourrais bien faire un pèlerinage anticipé cette année".

"L'Iran en a rêvé, la Tunisie l'a fait" (A propos des manifestations pacifiques de masse contre la réélection contestée du président iranien Mahmoud Ahmadinejad en 2009, réprimés avec violence par le pouvoir islamique qui est resté en place).

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